Mon itinéraire de départ : la carte de mon aventure
Mon itinéraire de départ : entre rêves, réalités et imprévus
S’il y a bien une chose que j’ai apprise en préparant ce voyage, c’est que choisir un itinéraire, c’est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît. Au départ, j’avais envie d’aller partout, de tout voir, de ne rien manquer. L’Asie, l’Amérique du Sud, l’Océanie… mon esprit bouillonnait de possibilités. Mais très vite, il a fallu être réaliste. Le temps, le budget, les contraintes : tout ne peut pas rentrer dans un seul sac à dos.
C’est finalement une amie qui m’a soufflé l’idée de l’Asie du Sud-Est. Une région idéale pour un premier grand voyage en solo : facile d’accès, abordable, riche en rencontres et en cultures. J’ai alors commencé à creuser l’idée et à me confronter à la réalité des cartes, des distances, des saisons, et des visas…
L’Indonésie, une première envie contrariée
Mon premier coup de cœur, c’était l’Indonésie. Ce pays m’attirait énormément, autant pour ses paysages volcaniques, ses grandes forêts tropicales que pour sa richesse culturelle. Mais rapidement, j’ai dû revoir mes plans. Le visa touristique n’autorise que deux mois sur place, et décembre, le mois de mon départ, n’est pas la période idéale pour la plupart des îles indonésiennes.
Une première déception, mais aussi une opportunité de repenser mon point de départ.
La Thaïlande : un départ que je n’attendais pas
C’est en discutant avec des amis voyageurs que l’idée de la Thaïlande s’est imposée.
Pour être honnête, ce n’était pas une destination qui me faisait tant rêver au départ. Et c’est peut-être ce qui me plaît le plus aujourd’hui car je pars sans attente. Outre le fait que ce soit la saison parfaite pour y voyager, la Thaïlande semble être une excellente introduction à l’Asie : des transports simples, une culture accueillante, une cuisine réputée, et une vraie facilité pour les backpackers.
Je commencerai donc mon voyage à Bangkok, sans itinéraire précis. Certains me conseillent le nord, vers Chiang Mai, d’autres la côte sud, près de Krabi. Mais cette fois, je n’ai rien décidé. Je veux que ce soient les rencontres et les envies du moment qui dessinent ma route.
Et après ? L’appel de l’Indonésie
Une fois la Thaïlande derrière moi, cap vers l’Indonésie.
Peut-être avec une courte escale en Malaisie, ou pas. Je verrai bien.
Mon envie, c’est de commencer par Sumatra.
Rencontrer les orangs-outans dans leur habitat naturel, au cœur d’une forêt primaire encore sauvage. Me ressourcer au bord du lac Toba, immense cratère volcanique devenu le plus grand lac d’Asie du Sud-Est. Et si le temps et les rencontres le permettent, descendre plus au sud, vers les îles Mentawai, réputées pour leurs paysages bruts et leur authenticité.
Puis viendra Java, l’île des volcans.
Le Mont Bromo, en particulier, m’attire depuis toujours. Ces montagnes vivantes me fascinent elles incarnent la puissance de la nature à l’état pur. Des montagnes particulières en forme de cônes qui abritent à la fois la vie et la mort dans leurs profondeurs.
Enfin, après tant d’énergie dépensée, j’imagine une halte à Bali.
Une parenthèse plus douce, peut-être plus “occidentale”, mais aussi riche en coins préservés pour ceux qui prennent le temps de chercher et vadrouiller. J’imagine m’y balader en scooter à la recherche des plus belles cascades et des plus belles plages encore préservées de l’amas de touristes.
Et si le voyage continue, Lombok et les îles Komodo seront les prochaines étapes, avant de laisser le vent décider de la suite.
Une ville après les îles ?
Vous l’aurez compris, je compte bien profiter pleinement de mes deux mois de visa en Indonésie.
Cela signifie qu’au bout de ces deux mois, je serai obligé de quitter le pays, au moins pour quelques jours.
Et si, à ce moment-là, je ne ressens pas encore l’envie de rentrer en Suisse, j’ai déjà quelques idées pour la suite...
Je me dis que Singapour pourrait être une belle étape intermédiaire.
C’est une ville qu’on décrit souvent comme incontournable lors d’un voyage en Asie du Sud-Est : moderne, vibrante, contrastée, entre nature et urbanisme futuriste. Pourquoi ne pas y atterrir, ou y faire une pause avant de repartir ?
Et si l’envie d’aventure reprend le dessus, peut-être que je filerai vers Bornéo, du côté malaisien cette fois.
Là-bas aussi, vivent des orangs-outans et des paysages encore préservés, où la jungle reprend gentiment ses droits.
Laisser le voyage s’écrire
Aujourd’hui, je n’ai aucun itinéraire précis. Et c’est exactement ce que je veux. Je pars avec des envies, pas des obligations. Des points de repère, pas un calendrier. Je veux laisser la route me surprendre, me perdre un peu, me retrouver autrement. Parce que, finalement, le plus beau des itinéraires, c’est peut-être celui qu’on ne prévoit pas.
Comme vous l’avez constaté, je ne vous ai pas menti : je pars uniquement avec un itinéraire brouillon en tête, quelques idées de lieux et d’activités que j’aimerais découvrir. Rien de plus. J’espère sincèrement qu’en tant qu’homme voyageant seul, les rencontres que je ferai sur la route viendront enrichir cette aventure et qu’elles dessineront, petit à petit, mon véritable itinéraire.
Et ce tracé final, vous pourrez le suivre en temps réel sur mon compte Polarsteps, puis le découvrir au complet et en détail à mon retour, dans un article récapitulatif qui sera publié ici sur le blog.
Ah, et petit disclaimer : il y a aussi un monde où rien ne se passe comme prévu, où tous mes plans changent du jour au lendemain.
Oui, c’est possible. Et c’est aussi ça, l’aventure !