Préparer un grand voyage : entre excitation et doutes

Entre excitation et doutes : les émotions avant le grand départ

Quand j’ai commencé à imaginer ce voyage, j’étais rempli d’enthousiasme.
L’idée de partir seul, avec mon sac à dos, m’animait profondément. J’avais la tête pleine de paysages, de rencontres, de liberté. L’organisation, les listes, les repérages : tout me passionnait. C’était puissant, comme si je préparais le plus grand projet de ma vie.

Mais plus la date approchait, plus l’excitation a laissé place à d’autres émotions plus contrastées. Les choses à préparer diminuaient, les cases de ma checklist se remplissaient… et pourtant, le doute s’est invité.

Il y a eu des jours où je me sentais confiant, serein, certain d’être exactement à ma place. Et puis, d’autres jours, beaucoup plus sombres. Des moments où la peur et l’angoisse prenaient le dessus. Je me demandais : mais pourquoi je fais tout ça ? Est-ce que je suis vraiment prêt à partir seul, aussi longtemps, aussi loin ? Je pensais aux galères que je pourrais rencontrer : les trajets interminables dans des endroits perdus, les nuits sans confort, les imprévus, la vraie solitude (celle qui ne laisse personne à qui parler).

La pression de la préparation

À tout cela s’est ajoutée une autre forme de stress : la préparation matérielle.
Mon budget était serré, mais j’avais besoin de quelques équipements : plus durable, plus léger, plus réspirants que je ne possédais pas. J’ai passé des heures à comparer, chercher le bon compromis entre qualité et prix. Des vêtements en laine mérinos pour réduire le poids et éviter les lessives, deux paires de chaussures seulement, des hésitations sans fin entre hamac, tente, ou rien du tout. Chaque choix me paraissait crucial.

Et puis, il y a le grand sujet du budget une fois sur place.
Quand on ne connaît pas encore la durée de son voyage, ni les prix “réels” dans les pays qu’on va traverser, tout devient flou. J’ai pensé à ces moments de fatigue où je voudrai craquer pour un bon repas ou un hôtel confortable, ces moments ou je risquais de payer le double un trajet en voiture parce que je ne connaissais pas les vrais prix et je me suis demandé si j’aurai su gérer, sans me priver ni trop dépenser.

Garder le cap

Malgré tout ça, je continue d’avancer avec enthousiasme.
Quand les doutes reviennent, j’essaie de me rappeler pourquoi je pars : pour vivre une aventure, me dépasser, me recentrer. Je garde en tête que chaque difficulté fait partie de l’expérience et qu’elle rendra les beaux moments encore plus forts.

Ce qui me motive le plus, c’est aussi l’envie de partager tout ça. De raconter ce voyage, ses hauts, ses bas, ses imprévus.
De créer quelque chose qui me ressemble, à travers ce blog, et peut-être d’inspirer d’autres personnes à oser partir à leur tour.

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