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Avant chaque départ à l’étranger, je me pose toujours la même question : est-ce que je prends un forfait mobile international, ou est-ce que je profite du voyage pour me déconnecter un peu ?

Pendant longtemps, j’ai choisi la première option. Comme beaucoup, j’ai été un peu trop habitué à rester constamment connecté : mails, messages, réseaux sociaux… tout passait par mon téléphone. Et même en voyage, j’avais du mal à couper complètement avec ce flux incessant.

Pour cette nouvelle aventure, je m’étais pourtant dit que ce serait peut-être l’occasion parfaite pour décrocher, moins regarder mon écran, et me recentrer sur l’instant présent. Après tout, on trouve toujours un Wi-Fi quelque part… du moins, c’est ce que je croyais.

Mais avec les retours d’amis déjà partis en mode backpack, et après plusieurs voyages en solo, j’ai fini par reconsidérer les choses. Je me suis rendu compte qu’un forfait mobile à l’étranger n’est pas seulement un confort, c’est souvent une vraie nécessité.

Pouvoir rassurer ses proches, se repérer, chercher un transport, réserver une activité à la dernière minute… on réalise vite qu’avoir de la data évite pas mal de galères, surtout quand on se retrouve dans des lieux un peu isolés, ou dans un endroit où le Wi-Fi est tout sauf fiable.

Et puis, il y a l’aspect créatif : j’ai envie de documenter mon voyage ici sur le blog, mais aussi sur Instagram et YouTube. Disposer d'une connexion stable me permet de poster mes stories, sauvegarder mes photos/vidéos et gérer mes contenus pendant un trajet en bus ou en ferry, sans dépendre d’un hotspot bancal.

Bien sûr, l’idée n’est pas de rester collé à mon téléphone pendant tout le voyage. Mais force est de constater qu’un forfait mobile (même basique) apporte une vraie tranquillité d’esprit.

Le seul hic, c’est le budget : rester connecté à l’autre bout du monde peut vite coûter très cher.

J’ai donc étudié plusieurs options : garder mon forfait suisse et acheter des packs de données, utiliser une eSIM internationale ou acheter des cartes SIM locales au gré de mes déplacements.

La première option était beaucoup trop chère, et pas toujours compatible selon les pays. La deuxième, acheter des SIM locales, est souvent la plus économique, mais honnêtement je sais que j’aurai déjà mille choses à gérer sur place. Je voulais simplifier au maximum.

J’ai donc fini par choisir la voie la plus pratique : les eSIM digitales proposées par de nombreux services comme Revolut, Holafly, Nomad ou Sailly.

Pour comparer, j’utilise le site monito.com, qui permet de trouver le meilleur forfait selon le pays dans lequel vous vous rendez et la durée. Si votre budget le permet, Holafly reste une référence, notamment pour les forfaits avec data illimitée, mais les prix peuvent vite grimper. Pour ma part, je pense surtout m’appuyer sur Sailly, qui propose un excellent rapport qualité-prix dans la plupart des pays. Et peut-être Holafly en Indonésie, où je compte rester plus longtemps et me beaucoup me déplacer en scooter ou voiture : dans ce cas, l’illimité prend tout son sens.

Évidemment, tout ça reste théorique pour l’instant. Je mettrai à jour cet article en cours de route, avec mes retours d’expérience une fois sur place.